• Ecole-parents

    Former à la relation parents-école école-parents

     

    -Travailler avec les professionnels (directeurs, inspecteurs, collègues formateurs et ceux

    qui ont mené des actions intéressantes à ce niveau) :

    - Témoignages de pratiques à ce niveau – conseils sur les démarrages

    - Mises en situation et jeux de rôles : réunions parents, traces écrites à la maison, outils

    d’évaluation, entretiens avec parents, tenue des cahiers…

    - Appel à actions pertinentes (ZEP, actions passerelles, …)

              - Travail de fond sur l’éthique et la responsabilité professionnelle

     

    - Tenue des cahiers : les rendre régulièrement – correction claire, précise

    - Clarification exigences : tenir les exigences – à clarifier en réunion de rentrée

    - Cahier de textes et devoirs : lisibilité – régularité - clarification -

    - Entretiens réguliers : parler des progrès , réussites et difficultés

     -Clarifier les points chauds : évaluation – devoirs – suivi travaux

     

    Les évolutions et contexte actuel :

    • les parents ne s’en remettent plus aux enseignants comme par le passé – plus de confiance aveugle – passage par l’explication …et la justification

    • pression sociale forte influée par les conditions économiques et sociales liés aux présent et à l’avenir des enfants

    • perte de repères – crise d’autorité

    • aujourd’hui dans l’école : une à deux réunions de classe par an (1/2 familles présentes), une…à quelques AG de parents (1/4 des parents présents), une présence volontaire sur projets ponctuels, une participation via l’association de parents (festivités, aide financière, …), une présence active sur certains lieux (BCD, …)

    • des représentations négatives qu’ils ont parfois les uns des autres - jugements réciproques entre les deux parties faussés : bon enseignant donne du travail à la maison, bon parent montre un intérêt mesuré sans prendre trop de place

     

    Connaissance de quelques points chauds dans la relation parent-enseignant :

    -conditions et pratiques d’évaluation (à l’envers de la construction du savoir)

    -le travail à la maison

    -la sanction et les procédures disciplinaires

     

    La tension école/famille est donc assez normale. Elle est dynamique et féconde si elle reste

    contenue dans de justes limites.

    Les parents ont prioritairement, pour leurs enfants, le souci d’un bonheur privé. Chaque famille

    attend de l’école qu’elle favorise ses projets particuliers, ou à tout le moins qu’elle ne les

    contrarie pas trop.

    L’école de son côté, outre son rôle dans la construction des connaissances des élèves, et leur

    accès à des savoirs et des valeurs se doit de considérer les individus comme de futurs

    citoyens. Elle doit ainsi affronter et assumer le brassage social.

     

    Chercher, trouver des bases de coopération :

    Pour sortir des lieux communs : démission parentale, intrusion parentale, consumérisme

    scolaire

    Pour dépasser ces blocages et points de tension :

    Pour installer les conditions d’un dialogue apaisé.

     

    Pour cela, au moins 3 conditions :

    • de la confiance réciproque

    • une clarification des rôles

    • un partage de responsabilités

     

    • être sur des bases complémentaires (et non de domination consciente ou inconsciente) …en restant donc professionnel, sur sa professionnalité (didactique, pédagogique, social dans un groupe-classe)

    exemples : ponctualité, dans une équipe, qualité des travaux élèves, continuité dans l’école

    communication aux parents

    école comme lieu de réelle communication et de partage de savoirs – sortir de la relation

    univoque

     

    Les actions à mener pour permettre aux parents d’exister dans l’école de leur enfant 

    Les supports de la relation avec les parents :

    qui correspondent, me semble t’il au manque de formation des jeunes enseignants

     

    1-Accueil :

    Il est courant d'entendre les ensei­gnants se plaindre de leur difficulté à rencontrer certains

    parents. Mais, alors que c'est la condition de base d'un rapprochement, comment demander à

    ces familles de répondre présentes quand leur entrée à l'intérieur de l'école est exceptionnelle.

    Et bien souvent c'est pour entendre un concert d'appréciations négatives sur leur enfant.

    Alors, commençons par ouvrir la porte

    L’accueil du matin et du soir : qu’ils puissent simplement être accueillis (proximité,

    relations/interactions, appropriation lieux,

     

    2-Communication/Information :

    Tenter réellement d’être dans la communication :

    une ou deux réunions de classe ou quelques entretiens dans l’année importantes mais ne

    suffisent pas : simulacres de communication

     

    La communication des travaux et des résultats :

      • Fréquence et régularité : pas au jour le jour, mais pas non plus tout un paquet à la fin du trimestre ou de l’année 
      • Cas de l’école maternelle : cela valorise le travail de la maternelle
      • Evaluation : la rendre explicite, et utile

    ne pas se contenter de donner des cahiers à signer, rendre des évaluations notées, donner du travail à la

    maison… associer les parents aux progrès et difficultés de leur enfant (livret de formation mettant

    l’appui sur les réussites…Et pointant les difficultés, ouvrir le champ des outils,

     

    Pour les néo professeurs d'école, s’approprier des instruments concrets permettant de nouer

    dans les meilleures conditions le dialogue avec les parents.

    Doter les enseignants des outils de communication et du bagage de connaissances à la fois

    institutionnelles, sociales et culturelles leur permettant d’éviter les malentendus et de lier avec

    les parents de leurs élèves un dialogue sans ambiguïté, sans agressivité ni crainte, de part et

    d’autre.

     

    3-Partenariat :

    La participation des parents à des activités :

    - Liées à des compétences particulières (l’enseignant reste garant du contenu, ils participent à ce

    qui est déjà préparé, se méfier des pseudo-spécialistes !)

    - Accompagnement de sorties ou d’activités (piscine, bibliothèque,…) : préciser à l’avance leur

    rôle, ce qu’on attend d’eux ; donner des consignes précises, tout en valorisant bien leur présence.

     

    4-Accompagnement à la scolarité :

    Clarification sur :

    -évaluation du travail de leurs élèves

    -explication de leurs méthodes de travail,

    -formulation des objectifs

    -et surtout l’indication précise de leurs attentes en ce qui concerne le travail personnel des

    élèves (le coeur de l’accompagnement de la scolarité par les parents.

     

    Or trop souvent, ceux-ci (et l’élève lui-même) ne perçoivent pas clairement la nature de la

    demande. Il serait en particulier utile que les consignes quotidiennes soient formulées

    systématiquement par référence à une nomenclature (leçons, devoirs, révision, etc.) précise,

    connue et partagée (par exemple en étant intégrée dans le carnet de liaison et expliquée dans

    les réunions de début d’année)

     

    * Devoirs à la maison : BD n° 95 Janvier - Février 2006 - INSPECTION ACADEMIQUE              La circulaire du 23 novembre 1956 supprime sans équivoque les devoirs à la maison,retenant des arguments d'efficacité et de santé. (depuis, d’autres arguments sont apparus : pédagogique, social, démocratique, psychologique…)                                 L'application de la circulaire n'est pas satisfaisante, plusieurs textes doivent rappeler l’interdiction : le dernier en 1990. La circulaire du 17 décembre 1964 ajoute même une précision et porte l'interdiction aux “écrits à exécuter hors de la classe”, puisque certains enseignants interprètent les textes en déclarant ne pas donner des devoirs mais des exercices écrits. …                                                                                                                                    

    Aujourd'hui, les devoirs à la maison restent interdits ; le travail oral, les leçons sont autorisés. Il est à noter qu'aucun texte ne demande aux enseignants de prescrire un travail aux élèves après la journée de classe.                                                                                                                                      

    L'article 31 de la Convention internationale des droits de l'enfant stipule que : "Les Etats parties reconnaissent à l'enfant le droit au repos et aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge et de participer librement à la vie culturelle et artistique" L'enfant a donc le droit de disposer d'un temps de repos et de loisirs et il devrait pouvoir donner son avis et être associé aux décisions concernant ce temps personnel.( droit de participation- article 12 de la Convention et code civil 2002 sur l'autorité parentale).                                                         

    Il est en moyenne de 20 à 45 mn à l’école primaire…pour dépasser 1 h au secondaire

     

    Différences socio-culturelles

    • un suivi efficace à la maison des enfants en âge pré-scolaire, en terme de sécurité, de stimulation intellectuelle et de prise de confiance en soi ;
    • l'entretien d'un modèle familial d'aspirations à l'éducation et de valeurs citoyennes (visites de musées, fréquentation de bibliothèques...) ;
    • des rendez-vous avec les enseignants pour comprendre les règles de l'école ainsi que les procédures, les programmes, les devoirs et les évaluations ;
    • des participations aux manifestations de l'école ;
    • des coups de mains à l'école et aides diverses (encadrement de sorties, etc.) ;
    • la participation au management et à la gestion de l'école.

     

    5-Orientation :

    Nous avons à nous poser la question des aides proposées : prises en charge extérieures, rased, aide personnalisée, …

    Cette logique institutionnelle de l’aide échappe à la logique des parents en provoquant une réelle souffrance de « sortie de normalité »