• Refonder l'école

     

     Pour une refondation… fondatrice de nouveaux

     

     

    fondements !

     

     

    Article paru dans la revue de l'ICEM "Le Nouvel Educateur" Refonder l'école

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    « Pédagogie Freinet et formation, les clés du changement »

     

    Après ce que nous venons de vivre depuis 2007 et les mesures de casse en règle de notre Ecole (formation, programmes, suppressions de postes, rased, semaine de 4 jours, fichage généralisé,…), on pouvait se montrer quelque peu optimiste lorsqu’on a entendu poindre le terme de « refondation ». Mais quel est au juste le sens profond de ce terme ? Fonder du nouveau ? Apporter de nouvelles fondations ? Certes oui, cela devrait être ainsi ! Et pourtant, on peut aujourd’hui en douter. Aucune rupture tangible avec la politique précédente, les mêmes fonctionnaires dans les cabinets, des réformes de structure qui se heurtent déjà aux nombreux freins de notre institution, un formatage des enseignants amplifié depuis ces dernières années… J’ai été de ceux qui ont tenté de résister au sein de Résistance pédagogique, nous avons été soumis à tout ce que sait très bien faire notre système : pressions, menaces, sanctions. N’est-il pas temps d’essayer de nous relever, nous pédagogues du terrain ;n’est-il pas temps de penser une refondation telle que nous pouvions nous l’imaginer dans les rêves les plus fous. Non pas pour nous, mais bien pour tous ces jeunes qui souffrent de cette école de l’ennui, du stress, du faux-savoir, de la non-culture.

    Voici donc quelques propositions de refondation. Elles sont basées sur mon expérience, un parcours cheminé de rencontres, de lectures, de recherches : trente années comme enseignant-directeur dans des milieux divers, dix années dans une équipe Freinet, de nombreuses années en tant que formateur associé à l’IUFM, un travail à l’université sur les pédagogies et dispositifs innovants, un engagement permanent dans le mouvement Freinet.

     

    • Une Ecole refondée est une éducation qui pense la continuité et la cohérence.

    Les nombreuses analyses nous l’ont démontré depuis des années : notre Ecole a été conçue sur des bases qui cloisonnaient tous les étages de l’Ecole : maternelle, élémentaire, collège, lycée, université ou autres voies. Nous savons que ces ruptures entraînent indubitablement des échecs, parfois (souvent !) irrémédiables. Nous connaissons le sempiternel redoublement en CP dont les effets sont ancrés à jamais. Nous connaissons l’arrivée en 6ème et sa cohorte de changements pour lesquels chaque élève doit faire valoir ses capacités d’adaptation. Quatre années plus tard, il faudra rechanger de structure pour à nouveau s’adapter à d’autres démarches, à des demandes paradoxales. Ne parlons pas de la première année d’université reconnue par tous ses records d’échecs. Voici donc le parcours du combattant que l’Ecole propose aux jeunes aujourd’hui, un chemin truffé de codes et de repères qu’il faut à chaque fois décrypter puis s’approprier. Et qui échoue à ce petit jeu ? Encore une fois les mêmes ! « La machine à reproduire les inégalités » se porte bien…et reste en place ! La dernière étude de 2012 de la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance…quel nom, que diable !) le confirme encore une fois.

    Alors, quand allons-nous rompre avec cette programmation qui aboutit aujourd’hui à un échec patent des jeunes issus des milieux les plus défavorisés. N’est-il pas temps de construire une école de la continuité, de la cohérence ? Certains la dénomment l’ « Ecole fondamentale », d’autres encore l’ « Ecole commune ». D’autre systèmes hors frontières ont jeté ces bases depuis maintenant quelques décennies ; les effets constatés sont limpides (cf résultats PISA…même si on peut les critiquer par ailleurs !). Notre Ministère, comme les précédents, connaît fort bien ces résultats. Alors, que nous mettent-ils en place ? Un pseudo-lien/cycle CM2-6ème. ! Un retour de la pédagogie ! …mais quelle pédagogie ? Et voilà la refondation en marche…

    Il nous faut donc aller vers une école qui accompagnera l’enfant qui arrive à 2 ou 3 ans à s’engager dans un cheminement culturel, social, essentiel pour lui, pour sa vie présente et à venir. Faire confiance tout simplement à l’enfant, à sa capacité à s’exprimer via tous les moyens d’expression mise en place dans la classe, dans l’école, à sa capacité de coopération via les interactions avec ses pairs, à sa capacité à expérimenter, à chercher via ses projets de travail, ses recherches, … Et dans ce cadre, la dynamique de transformation des rapports au savoir impulsée par la pédagogie Freinet a toute sa place.

    La pression du temps est devenue le leitmotiv récurrent de notre société, et donc par là même des enseignants, des parents et autres partenaires. Et bien, prenons le comme un atout qui permettra à chaque jeune de s’approprier de 2 à 16 ans un capital de savoir où des termes comme « niveau – redoublement – passage - échec … » seront devenus absconds et non avenus.

    Refonder l'école

    • Une Ecole refondée est une école qui donne le temps d’apprentissage à l’intérieur de cycles cohérents.

    Nous avons été beaucoup à y croire lorsque les cycles d’apprentissages sont enfin arrivés dans l’Education nationale. Souvenons nous de la loi d’orientation de 1989. Encore une ! Enfin était reconnue l’idée essentielle que s’approprier des savoirs ne pouvait se réaliser que sur la durée. Qu’en ont fait les enseignants, les inspecteurs, les nombreuses courroies intermédiaires de notre hiérarchie ? Ont-ils employé autant de zèle à appliquer cette Loi que celle de 2008 ? L’Ecole fait fi aujourd’hui de tout ce que l’on sait sur la prise en compte de l’hétérogénéité, l’ennui, le manque de motivation, le stress des élèves et autres recherches dans ces domaines si essentiels pour apprendre. Il est temps d’initier à nouveau une vraie politique de cycles qui reconnaît la durée d’apprentissage et qui nous supprime enfin ces soi-disant niveaux scolaires. Il faut reprendre les cycles d’apprentissage sur un minimum de trois années.

    On pourrait tout à fait imaginer :

    -évidemment le cycle 1 correspondant aux années de la maternelle, l’« école première » comme la définit Philippe Meirieu. La loi 2013 qui s’annonce va à ce titre dans le bon sens sur la question de la maternelle, on peut en effet se féliciter de la voir reconnue comme une entité permettant d’engager les premiers apprentissages sur la durée dans la continuité et la sécurisation. Nous pourrons d’ailleurs remettre au goût du jour une revendication ancienne mais toujours très actuelle de Freinet « 25 enfants par classe »…Et nous pouvons y ajouter : surtout en maternelle où l’ont sait que s’y joue l’essentiel. On ose encore y mettre de 30 à 40 enfants.

    -un cycle 2 pour les enfants de 6 à 8 ans (comprenant les actuels CP-CE1 et CE2), autour des apprentissages fondamentaux (même si les apprentissages fondamentaux sont à la maternelle !)

    -le cycle 3 comprenant les actuels CM1-CM2 et 6ème, non pas déguisé dans des pseudo liaisons CM2-6ème, mais dans une logique de continuité évitant encore une fois des ruptures nocives ; nous devons alors assister à un changement de culture du collège.

    -un cycle 4 correspondant aux actuelles 5ème à 3ème,

    -et enfin un cycle 5 de la seconde à la terminale.

    Finis donc les redoublements stériles, les pseudo-niveaux par âge qui mettent des pressions inutiles sur des jeunes en situation d’apprendre, sur les enseignants en situation d’enseigner et sur les parents en attente de tout cela.

    Dans un tel cadre, la prise en compte de l’hétérogénéité devient un incontournable de la pratique enseignante. La classe de cycle est à ce titre une excellente manière de valoriser cette hétérogénéité, de la considérer enfin comme une richesse et non comme l’éternel inconvénient à gérer de multiples niveaux dans sa classe. C’est en tout cas la voie que nous suivons déjà, pour un certain nombre d’enseignants, depuis nombre d’années. Les avantages constatés sont nombreux : reconnaissance et prise en compte de l’hétérogénéité - engagement dans l’entraide - circulation des savoirs entre élèves du même cycle – durée d’apprentissage sur 3 ans – baisse de la pression pour les parents - …

     

    • Une Ecole refondée est une école repensée sur des savoirs cohérents à construire au fil du temps.

      Refonder l'école

    Il est largement temps de mettre aux abîmes de l’Ecole ce véritable carcan qu’est devenu au fil des décennies « le programme ». On n’entend plus que cela : « je dois faire mon programme…j’ai mon programme à finir je ne peux pas prendre le temps avec certains élèves… ». Rompre avec ce programme-carcan c’est prendre le temps de s’autoriser, de retrouver une réelle autorité sur notre métier. Est-ce donc « à l’enseignant de faire son programme » enseignants ? Ne s’agit-il pas d’un ensemble de savoirs à construire de la part des élèves ?

    Ce programme doit revenir à sa place : un outil-repère pour tout élève et enseignant ; sa seule utilité est d’apporter les moyens de savoir où on va, d’où on vient, d’y cerner des objectifs à atteindre, de jeter un regard sur le parcours déjà accompli. Nous pouvons toujours attendre les nouveaux programmes qu’on nous promet mais nous ne pouvons nous leurrer quant à leur élaboration, à partir du moment où il sera encore conçu par les même sbires et inspecteurs généraux qui restent aux commandes et tellement éloignées de la réalité des classes. A-t-on pensé un jour à y inviter des enseignants du terrain pour engager des programmes réalistes et émancipateurs ? A-t-on pensé un jour que chaque équipe enseignante se sente responsabilisée, et par là même tout enseignant, pour décliner ces savoirs dans leur structure ? Responsabilisation par les acteurs eux-mêmes de contenus et d’organisation, voilà les bases d’une réelle refondation !

    Dans ce contexte, l’évaluation doit être bien évidemment reconsidérée de manière radicalement opposée à ce que nous vivons. Ne parlons pas de l’évaluationnite aigüe qui a traversé ces dernières années ! Il est temps de reprendre les fondements mêmes de l’évaluation : donner de la valeur au travail, valoriser les travaux menés. Point n’est besoin de passer (perdre) du temps à imaginer des formes d’évaluation qui vont tester, diagnostiquer, contrôler, noter, puis remédier, soutenir … Il s’agit bien, par contre, de trouver des formes de valorisation du travail entrepris par chacun, lui permettant de se donner des repères et des outils de réussite. Le mouvement Freinet et les autres mouvements d’éducation populaire ont expérimenté tous ces outils depuis tellement longtemps qu’il ne reste rien à prouver à ce niveau : brevets, chefs d’œuvre, port folios, arbres de connaissances, …

     

    -Une Ecole refondée est une école qui retrouve le désir d’apprendre.

    "Donner à l'enfant le désir d'apprendre et toute méthode sera bonne", affirmait Rousseau dans L'Emile. Nous n’irons peut-être pas jusque là mais il est malgré tout clairement établi que l’école souffre de non-désir. On peut l’affirmer sans difficulté du côté de l’enfant-élève…on peut en dire autant du côté de l’enseignant ? Les constats sont alarmants : augmentation des inégalités sociales par l’école, souffrances des enseignants, perte de légitimité, taux de stress des élèves français, passivité liée à l’ennui, … Faut-il poursuivre dans le mur ?

    Les fondements, les techniques et outils développées par la pédagogie Freinet vont clairement dans le sens de l’évolution indispensable et radicale de l’Ecole; ils ont été largement éprouvés depuis maintenant près d’un siècle. S’il fallait encore le prouver, la dernière recherche en la matière l’atteste largement : le travail d’une équipe d’une dizaine de chercheurs sur cinq années sur une école Freinet, « Une école Freinet : fonctionnement et effets d’une pédagogie alternative en milieu populaire », Reuter Yves, L’Harmattan, 2007.

    Une refondation digne de ce nom a le devoir de remettre en question le principe même de la construction élitiste de notre école. La remise en valeur du « vrai travail », le travail créateur par l’expression libre, l’étude du milieu, le travail coopératif, le tâtonnement expérimental. Ce renversement refondateur doit s’appuyer sur de nouvelles postures ; celle d’un enfant auteur, la reconnaissance au sein de la classe du principe de désir ; celle d’un enseignant auteur, qui s’autorise enfin et qui retrouve par voie de conséquence toute autorité sur son métier. Les travaux menés au sein de l’ICEM –Pédagogie Freinet (voir site ICEM – Nouvel Educateur, éditions ICEM, …) et notamment le travail mené au sein du Laboratoire de Recherche Coopérative est éloquent en la matière (ouvrage récent aux éditions ICEM, Je ne peux m’empêcher d’ailleurs d’en citer ici la conclusion :

    Refonder l'école« …La transmission de la culture (dont l’instruction n’est qu’un des aspects) est elle-même problématique. Elle ne saurait reposer exclusivement sur des programmes, des procédures, des budgets, des instructions, des institutions et des contrôles hiérarchiques. L’enjeu d’éducation ne peut se trouver adéquatement défini que sous l’idée d’autonomie et dans une visée de liberté. Il reste, de façon irréductible, sous l’autorité de la conscience, elle-même traversée par de nombreux conflits et tissée d’incertitude. C’est pourquoi il n’y a que des choix, effectués au sein d’une pratique sociale, traversée par d’incessants conflits, responsable de son propre sens, dont la définition n’existe nulle part sinon dans des lieux traditionnellement institués par des rapports de pouvoir, auxquels il convient de résister. C’est pourquoi s’éduquer, c’est apprendre à s’autoriser et à créer. On ne peut le faire qu’ensemble, c’est là la véritable pédagogie et la véritable politique. » Eléments de théorisation de la pédagogie Freinet », éditions ICEM, 2013.

     

    • Une Ecole refondée est une école qui repense la formation au cœur des apprentissages des élèves.

    Face à une formation mastérisée, pressurisée, nous devons retrouver les valeurs d’une école laïque et émancipatrice pour tous et avec tous. Des missions n’auraient jamais dû échapper aux enseignants, ceux d’autorisation et de responsabilisation S’autoriser à mener en toute conscience, appuyés sur des valeurs et une éthique professionnelle lucide et responsable, les choix qui s’imposent à nous. En cela, la formation des enseignants se doit d’aller dans ce sens. Sur quelles bases peut-on alors envisager une réelle formation professionnelle à un métier complexe et en perpétuelle évolution ?

    Au niveau de la formation initiale

    • Un concours radicalement différent, non plus basé sur les savoirs scolaires et universitaires accumulés au fil des années …mais bien sur un concours forgé à partir de l’essence même du métier : l’humain, la relation pédagogique, les connaissances d’ordre pédagogique, psychologique, l’intelligence sociale, … . Les programmes se gargarisent aujourd’hui de mise en place d’attitudes et comportements en parallèle des connaissances. A quel moment regarde t-on justement celles-ci chez les futurs enseignants ? Des expériences internationales largement éprouvées vont déjà dans ce sens, des systèmes fonctionnent ; ce n’est donc pas qu’une utopie ! Loin de moi l’idée de laisser tomber les savoirs académiques des futurs enseignants, mais nous devons l’envisager dans un second temps. Changement anodin me direz-vous… mais radical ! Le choix assumé d’enseignants capables d’écoute, d’humanité et de culture partagée est essentiel au changement.
    • Une réelle temporalité de formation. Comme pour tout apprentissage, nous savons qu’une formation demande de la durée, des avancées et des retours en arrière, des expériences analysées, remises en chantier à chaque instant. Une formation de plusieurs années est donc indispensable, consacrée uniquement à la professionnalisation. Que voit-on aujourd’hui encore ? Une pseudo-formation appuyée sur un temps court, des évaluations à tours de bras, un master à préparer en parallèle,…et j’en passe ! Il faut rompre avec ce système. Des profils de recrutement peuvent se faire dès l’entrée à l’université.
    • Une formation mettant en avant l’expression et la responsabilisation des futurs enseignants. Quelle difficulté encore dans les universités et autres IUFM à faire confiance à ces individus engagés dans un métier qui les passionne ! Les attitudes d’infantilisation et de déresponsabilisation doivent laisser toute leur place à des attitudes opposées. Des stagiaires et étudiants formés sous l’ère de la responsabilisation sont des garants d’enseignants capables de travailler en équipe, d’éduquer les jeunes à la citoyenneté, de se donner du sens…et d’en donner aux élèves. Nous en avons bien besoin aujourd’hui !
    • Des formateurs empreints d’innovation. En cela, il est temps de reconnaître une pluralité de formateurs, non pas seulement les thésards et universitaires habituels, les professeurs sélectionnés par des examens formatés…mais aussi, et surtout, des enseignants issus des mouvements d’éducation populaire exerçant sur tous les terrains. Les principes d’auto et de co-formation seront alors enfin reconnus comme décisifs dans un métier fait de choix, d’engagements et de prise d’initiative.
    • La construction d’une culture pédagogique et didactique basée sur l’écoute de la parole des jeunes, la capacité d’analyse des travaux menés par les élèves eux-mêmes, la construction d’un patrimoine de proximité dans sa classe, dans son école, le travail d’étayage pour les engager vers la connaissance du patrimoine universel.

    Au niveau de la formation permanente continue

    • Là aussi la temporalité est essentielle ; une formation permanente sur des temps récurrents est essentielle (4 semaines tous les 5 ans par exemple). Et là, les idées ne manquent pas : aide à la prise de recul, à l’analyse réflexive - mise à jour des dernières connaissances pédagogiques, didactiques, psychologiques, prise en compte des demandes et besoins, observations plurielles, …
    • Responsabilisation sur sa propre formation, prise en charge personnelle et/ou collective de sa propre formation continue, …autant de procédures niées aujourd’hui par notre institution. Le succès des contre-animations initiées par Résistance pédagogique et l’idem 44 en Loire-Atlantique, transformées aujourd’hui en animations pédagogiques officielles inscrites au plan de formation, montrent bien les besoins de mutualisation, de co-formation et de pratiques ouvertes.Refonder l'école

    Je terminerai en soulevant un serpent de mer à éradiquer une fois pour toutes, il s’agit de l’organisation générale de notre système. On ne peut en effet refonder notre école en repartant sur les mêmes bases pyramidales hiérarchiques. Il nous faut supprimer tout corps intermédiaire fondé sur l’inspection stérile, la déresponsabilisation permanente, l’infantilisation de tout ordre. Une organisation repensée doit remettre ces personnels-ressources au cœur des écoles, au sein des équipes, tout cela au service de classes moins chargées, d’un travail d’équipe efficient et de co-évaluations pertinentes.

    On peut toujours rêver nous dira-t-on, mais une refondation ne peut de réaliser qu’au service de réelles ruptures avec l’école passéiste que nous avons déjà trop connue. L’enjeu est d’importance : éduquer TOUS les enfants d’aujourd’hui pour changer la société.

    François LE MENAHEZE, enseignant, directeur école Lucie Aubrac, St Lumine de Clisson, 44, ex formateur IUFM par l’ex-IA du 44 (évincé en raison « de sa manière de servir ») http://resistance-lemenaheze.org